Recette de la semaine :
Très peu calorique, croquante et légèrement amère, l’endive se déguste de mille façons.
Mangez-la crue, cuite, caramélisée ou confite dans du beurre. Mariez-la avec du jambon, une sauce blanche ou du fromage râpé. Faites-la cuire dans du jus d’orange ou bien garnissez ses feuilles de fromage frais, saupoudré de fines herbes et remplissez de fruits de mer marinés, de compotée de légumes relevée de cumin, de muscade, ou alors trempez-la dans du fromage à raclette.
L’endive apprécie aussi d’être associée à des pommes, du raisin et des kiwis.
Si vous la trouvez trop amère, enlevez 1 cône de 2 à 3 cm à sa base, ajoutez 1 morceau de sucre à la cuisson et arrosez-la de jus de citron.
L’endive est riche en acide folique.
Anecdote :
La culture de l’endive à été mise au point en 1850 par Breziers, jardinier belge. Alors qu’il conservait les racines en cave pour les forcer, il mit trop de terre autour des pieds et obtint une plante en forme de navette, aux feuilles imbriquées les unes dans les autres.
Créditée autrefois de pouvoirs occultes, l’endive devait suivre un protocole particulier pour être efficace en magie. Il était conseillé de la déterrer en juin ou en juillet par une nuit de pleine lune, à l’aide d’un accessoire en os ou en corne, et de la porter en talisman pour attirer l’amour. Mais il fallait veiller à la changer tous les 2 jours pour qu’elle reste toujours fraîche
La plante :
L’endive (cichorium intybus).
Variété de chicorée amère de la famille des asteraceae, l’endive, appelée aussi chicorée de Bruxelles, witloof ou or belge, est issue d’une chicorée sauvage aux racines persistantes.
Légume d’hiver par excellence, elle est connue depuis l’antiquité pour ses bienfaits sur la santé.
Au II siècle de notre ère, Gralien, médecin grec, l’appelait déjà « l’amie du foie ». Manger des endives favorise la digestion et permet de réguler les fonctions circulatoires et urinaires.