Gourmandise de la semaine :
Si vous aimez le café mais ne supportez pas la caféine, les racines de chicorée sont pour vous.
Lavez-les à grande eau, séchez les avec du papier absorbant et coupez-les en petit dés.
Jetez-les dans une poêle chaude et laissez-les se torréfier en secouant régulièrement la poêle.
Dès que les cubes ont pris une belle teinte brun foncé, arrêtez la cuisson et laissez refroidir.
Vous pouvez conservez la chicorée dans une boite métallique et éventuellement la moudre selon vos besoins.
Pour une boisson relaxante, comptez deux cuillerées à café de poudre par tasse d’eau bouillante.
Laissez infuser le temps que la boisson se colore, ajoutez y du miel et savourez.
Anecdote : Au moyen âge, les feuilles de chicorée, broyées et ingérées, étaient supposées inhiber le désir sexuel.
Appliquées en compresses, elle soignaient les inflammations oculaires.
La légende dit que la chicorée est un puissant protecteur contre les maléfices.
Cueillies la nuit de la saint jean avec une serpette d’or, son pouvoir s’en trouve décuplé. Ses feuilles peuvent ouvrir n’importe quelle serrure. Sa racine donne du courage et permet d’affronter les obstacles.
La personne qui tient la plante entre ses mains devient invisible.
La plante : La chicorée sauvage est appelée cichorium intybus sylvestre.
Sa racine se rôtit et ses longues feuilles dentelées qui lui valent le surnom de cheveu de paysan ou barbe de capucin se mangent en salade.
Très commune dans les prés, elle se remarque peu, d’ou son pseudonyme de pauvre ou de laideron.
Mais quand le soleil atteint son zénith et que sa jolie fleur bleue s’épanouit, on la prénomme tournan- midi