Le gaillet gratteron

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Le gaillet gratteron

Potion de la semaine :

Le gratteron étant légèrement amer et coriace en vieillissant, ne cueillez que les jeunes pousses. Prélevez l’extrémité des tiges sur 10 à 15 cm. Vous pouvez les incorporer à une omelette ou en faire des beignets. Commencez par blanchir les pousses de gaillet quelques minutes, puis égouttez-les et coupez-les en petits morceaux. Préparez une pâte à crêpes épaisse : fouettez ensemble 130g de farine, 1 œuf, 15 cl de lait, 1 cuillerée à soupe d’huile et 1 pincée de sel. Quand le mélange est homogène, incorporez les pousses de gaillet. Versez des petits tas dans l’huile chaude, laissez rissoler, retournez et égouttez sur du papier essuie tout. Pour une version plus légère, utilisez un gaufrier.

Anecdote :

Reconnaissable à ses longues feuilles réunies en cercles autour de tiges grêles carrées et à ses fruits recouverts de poils crochus, le gaillet considéré comme nuisible, est néanmoins comestible. Ses jeunes pousses se consomment en salade et en légumes, tandis que ses akènes sont un ersatz de café.

Lorsqu’autrefois, dans les campagnes, quelqu’un déposait un bouquet de gaillets sur le rebord de fenêtre d’une jeune fille, cela signifiait que la demoiselle était très sollicitée, mais qu’elle faisait la fine bouche et refusait sans cesse de se marier.

La plante :

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Le gaillet gratteron (Gralium aparine)

Plante annuelle de la famille des rubiaceae, le gaillet gratteron est une herbe envahissante qui s’épanouit à la fin des moissons, dans les champs cultivés et sur les bords des chemins. Ses feuilles et ses fruits, couverts de poils collants, accrochent tout ce qui passe à leur proximité, d’où les surnoms attribués au gaillet de prend main, herbe à gratter, herbe collante ou encore accroche cul. Dans la Grèce antique, il était déjà connu sous le nom d’aparine, qui signifie “qui agrippe”.