Rituel de la semaine :
Le hêtre est salutaire quand il s’agit de réaliser un vœu.
Suivez les conseils des sorciers d’autrefois.
Coupez en deux une petite branche bien saine et gravez votre désir à la pointe du couteau sur l’un des rameaux. Sur l’autre, inscrivez un souhait différent, au cas où le premier ne pourrait se réaliser.
Enterrez vos deux ramilles au pied d’un mur, bien éclairé la nuit par les rayons lunaires.
Dès que le hêtre sur lequel vous avez coupé les branches commence à bourgeonner, déterrez votre trésor et greffez chaque élément sur l’arbre dont ils sont issus.
Surveillez la repousse, elle concrétisera la réalisation de vos attentes. Mais si rien ne se passe abandonnez votre projet.
Anecdote magique : Le hêtre fut jadis consacré à de nombreuses divinités de la mythologie germanique et nordique dont Jord, la terre inhabitée, première épouse d’Odin, dieu du ciel, et de Rind, l’écorce, qu’il ensorcela et conquit avec des runes, mots murmurés à voix basse.
Autrefois, on brûlait une bûche en bois de hêtre dans la cheminée lors de la veillée de Noel.
En Bretagne, elle avait pour nom kef nedelek et on attribuait à ses braises éteintes des pouvoirs surnaturels.
En Provence, on la nommait lou cacho fio. Avant de l’allumer on l’aspergeait de vin et on demandait a dieu d’accorder encore un an de vie à ses convives.
L’arbre : Originaire d’Asie centrale, le hêtre, de la famille des fagacae, est un arbre majestueux et l’un des plus populaire de nos forets.
On le reconnait à son feuillage dense, son écorce grise argentée et à sa hauteur impressionnante qui peut atteindre 45 m.
Robuste, il ne craint pas le froid et supporte les climats les plus rudes.
De nombreux termes les désignent différemment selon les régions.
Il est ainsi nommé faon, fousteau, fatch, féniesse, feyisse, fia, fau ou encore fayard.