Le papier d'Arménie

Le papier d’Arménie

Le papier d’Arménie employé pour éloigner les mauvais esprits et attirer vers soi l’inspiration et la gaieté.


N’employant pas de gaz propulseur, le Papier d’Arménie  est sans danger pour  la couche d’ozone.

Le papier d'Arménie

La solution dont les feuilles s’imbibent est à base d’alcool. Pour ralentir leur combustion, celles-ci sont passées dans une solution saline naturelle.
Le papier buvard qui sert à fabriquer le Papier d’Arménie est certifié par le FSC, organisme international indépendant qui agit pour une gestion forestière responsable au niveau mondial.

Le Papier d’Arménie représente une certaine idée de l’art de vivre, empreinte de bon goût et forte de ses convictions, qu’elles soient hygiéniques ou écologiques.
Depuis plus de 100 ans les utilisateurs qui emploient le papier d’Arménie ont favorisé l’épanouissement de cet esprit et de ce respect.
Immédiatement reconnaissable, le papier d’Arménie est unique depuis son origine. Il demeure le seul désodorisant d’intérieur qui se présente sous la forme de papier à consumer et est le seul à utiliser le Benjoin, habituellement employé par les parfumeurs.

Réputé depuis l’Antiquité pour ses propriétés antiseptiques, cicatrisantes et expectorantes, le baume de benjoin servait autrefois, en usage externe, pour traiter l’asthme, la toux et les enrouements. Son action favorable sur la psyché et la gestion des émotions lui vaut les faveurs des personnes tendues. On lui attribue des forces purifiantes, dont le principal effet est d’éliminer toutes les émotions et pensées impures et grossières.

On l’emploie pour chasser toutes les énergies négatives et combattre les idées noires ainsi que les tendances dépressives ou suicidaires : il développerait la jovialité et l’enthousiasme. En Malaisie, on l’utilise lors des cérémonies pour éloigner les diables pendant la récolte de riz. Les Indiens, quant à eux, dédient ce parfum sacré à la déesse Shiva.

fabrication papier d'Arménie

C’est à Montrouge, dans la banlieue Parisienne qu’est implanté l’atelier où se fabrique depuis toujours le Papier d’Arménie dans le respect de la tradition artisanale.
Sa production nécessite plusieurs phases :
1:préparation du bain aromatique
2:salinisation du papier, trempage
3 :passage au four, mise au repos
4: conditionnement, c’est-à-dire découpe des feuilles
5:perforation des bandes
6: montage des carnets
7: empaquetage avant distribution.

Il fut inventé pour permettre aux Européens de découvrir les bienfaits du benjoin, déjà reconnus en Arménie.
S’il n’y avait pas de solution toute prête, c’est l’expérimentation et la méthode qui en firent son succès.
Le papier buvard employé pour fabriquer le Papier d’Arménie est une fibre d’origine naturelle. Sa teinte acajou provient du bain dans lequel les feuilles s’imbibent du parfum complexe du Papier d’Arménie.
Certains de ses composants aromatiques font partie de ses secrets de fabrication.
Aujourd’hui encore, le Papier d’Arménie progresse, en quête d’améliorations, de perfectionnements ou de nouveaux designs.
Ainsi ces dernières années ont vu naître de nouveaux brûleurs ou de nouvelles formes de découpage et de présentation.

Histoire du papier d’Arménie :
L’histoire du Papier d’Arménie débute à la fin du XIXe siècle. Auguste Ponsot, en voyage dans l’Empire Ottoman, se rend en Arménie, appartenant alors au gigantesque empire. Il découvre que les habitants parfument et désinfectent leurs maisons en faisant brûler du Benjoin.

Papier Arménie

De retour en France, il décide d’importer cette pratique traditionnelle et écologique. Son associé, le pharmacien Henri Rivier, découvre qu’en faisant dissoudre le Benjoin dans de l’alcool à 90°, on obtient une odeur persistante. L’ajout de parfums donne un mélange aromatique agréable et tenace il reste alors à trouver un support :
le papier buvard absorbe le mélange, tout en conservant l’odeur originelle du Benjoin, et brûle lentement sans faire de flamme.
Après de nombreuses tentatives, le produit recherché est enfin au point. Le papier d’Arménie est couronné de succès, notamment à l’exposition d’hygiène de 1888, ainsi qu’à l’exposition universelle de 1889.
Au cours de celle-ci, convaincus de l’efficacité et du caractère antiseptique du papier, les deux inventeurs placèrent deux morceaux de viande sous deux cloches, faisant brûler dans l’une d’entre elles du Papier d’Arménie.
Au bout d’une semaine, la viande ayant “respiré” les effluves du papier était encore consommable, alors que l’autre était faisandée. Une expérience qui a marqué les esprits.

Le carnet vert des pages de papier couleur tabac traversées par des pointillés de perforation. Le papier d’Arménie employé pour éloigner les mauvais esprits et attirer vers soi l’inspiration et la gaieté.

  1. Détachez une lamelle du carnet.
  2. Pliez-la en accordéon.
  3. Déposez-la dans une coupelle ou un brûleur.
  4. Allumez en veillant à obtenir une combustion sans flamme.