Recette de la semaine :
Les feuilles de l’orme sont comestibles tout comme ses fruits surnommés deniers ou pain de hanneton. Autrefois les marchands de hannetons récompensaient les enfants de rameaux d’orme chargés de graines pour nourrir les insectes qu’il leur vendaient. Les enfants en profitaient pour grignoter les samares (fruits de l’orme)
Aujourd’hui , encore les petits canadiens se régalent de ces akènes.
On peut également consommer les fruits en salades. Arrosez d’huile de noisette et de jus de citron, ou dégustez les avec du muesli dans un yaourt, avec du raisin sec, des noisettes et des amandes hachées et du miel.
L’écorce concassé en décoction est réputée pour apaiser les rhumatismes.
Anecdote :
Victimes de la graphiose, une maladie fongique propagée par le scolyte, un petit insecte xylophage, la plupart des ormes ont disparu de nos allées et des parcs urbains ainsi que de la place de nos villages qu’ils animaient une ombre douce.
Selon de vieilles croyances, l’orme serait hautement protecteur. En s’abritant sous ses ramures ou en marchant sous l’orage, appuyé sur bâton en bois d’orme, on échapperait à la foudre.
En cas de calomnie, il suffirait de brûler des branches d’orme dans son jardin et de jeter dans les flammes un ruban jaune noué pour faire taire les mauvaises langues.
L’arbre :
L’orme blanc (ulmus glabra)
Haut d’environ 30 mètre, l’orme blanc, ou orme des montagne, ou orme glabre est l’une des espèces à feuillage caduc les plus robustes du genre Ulmus. Il porte des feuilles à bords dentés qui rappellent celles du noisetier, et des fruits plats, entourés d’une membrane fine et ovale semblable à du papier. Avec l’age, son écorce brune et lisse se fendille. Résistant au gel, il se rencontre dans les zones boisées, vallonnées et rocheuses. Son bois a longtemps été utilisé pour fabriquer des arcs.