Potion de la semaine :
« Sorbier cueilli le soir, dans ma main gauche pris. Celui que je verrai, je le veux pour mari ».
Autrefois présage de bonheur pour les femmes qui cueillaient ses drupes, le sorbier offre en hiver des grappes de fruits rouges éclatants qui donnent une gelée atypique au goût amer.
Lavez-les baies, détachez-les des tiges et faites-les cuire 30 minutes en les recouvrant d’eau.
Laissez tiédir avant d’écraser les grains dans un tamis pour récupérer le jus. Pesez et ajoutez le même poids en sucre et le jus de 3 citrons.
Faites à nouveau cuire 20 minutes.
Dès que le mélange a pris, laissez reposer et dégustez avec du fromage blanc comme en Russie.
Anecdote :
Le bois du sorbier est considéré comme hautement magique. Il sert à fabriquer les baguettes de divination, celles des sourciers et les cannes de randonnée qui protègent les marcheurs de toute attaque.
Ses feuilles et ses baies sont brûlées comme encens avec du romarin et de l’origan pendant les séances de méditation.
Fraîches, elles entrent dans la composition de sachets de guérison.
La plante :
Arbre des forêts et des haies, de la famille des malaceae, le sorbier se rencontre dans toute l’Europe et même en Asie.
Il est particulièrement décoratif. Il se couvre de l’automne à l hiver de baies rouges dont les oiseaux sont friands.
Apres et acidulées, elles peuvent se consommer cuites ou distillées. Elles ne peuvent pas être mangées crues car elles renferment de l’acide parasorbique et
l’acide prussique qui sont toxiques mais disparaissent à la cuisson.