Ma création de la semaine :
Hillegarde de Bingen, abbesse du moyen age, conseillait de s’approcher souvent du buis pour avoir « la tete et les yeux beaucoup plus sains ». Dans les campagnes du Morvan, les soirs d’épiphanie, les feuilles de buis servaient d’augures pour connaitre l’avenir. On en plaçait quelques-une sur la plaque bien chaude du poêle. Elles virevoltaient. On posait une question et si, elles retombaient à l’envers, on obtenait gain de cause. Soyez prévoyant, ayez toujours à portée de main un brin de buis comme talisman. Pour le garder souple et bien vert, écrasez sa tige avec un marteau puis faites-la tremper pendant 3 semaines dans un mélange de deux tiers d’eau et un tiers de glycérine.
Le buis est très toxique. Son emploi en tant que remède doit faire l’objet d’une extrême prudence. On peut cependant, en faire des fumigations qui auraient la propriété de protéger le foyer de la maladie, de la grêle, de la foudre, des incendies et des mauvais sorts.
La plante :
le buis (buxus sempervirens)
Cette plante est associée à toute une symbolique. Ses feuilles persistantes sont si robustes qu’elles semblent ne jamais vouloir mourir. Dans la religion chrétienne, le buis est à la fois protecteur et guérisseur. Le dimanche des rameaux on fait bénir des branches et on les accroche dans la maison. On plante aussi des haies autour du foyer et du jardin. Dans le domaine de l’occulte, le buis représente la mort et il faut le fuir absolument.
L’anecdote :
Ostara (déesse du printemps), est le premier sabbat marquant l’équinoxe du printemps. Il a lieu le 21 mars, quand le jour l’emporte sur la nuit. Pour célébrer le renouveau, les sorcières pratiquent des rituels de bénédiction et de purification ainsi que de protection et de fertilité. Le feu symbole de la lumière printanière est un élément primordial dans cette fête.