Rituel de la semaine :
Le chardon béni (Cnicus Benedictus) ou chardon bienheureux est sans conteste le chardon le plus protecteur. On le dit capable de chasser les voleurs, de rendre fort et vigoureux et d’empêcher les pertes d’argent. C’était, jadis, un panacée contre toutes sortes de maladies, y compris la peste. Semez-le aux abords de votre maison, il n’est pas envahissant. Quand ses corolles jaunes orangées sont en pleines floraison, cueillez-les et séchez-les, tête en bas, enveloppées dans du papier journal. Le chardon entre dans la composition des sachets de protection. Il peut aussi être brûlé avec de l’encens, porté en amulette ou servir de talisman à invoquer au cours de vos rituels.
Anecdote :
Le chardon-Marie se distingue des autres espèces par sa capacité exceptionnelle à drainer le foie. Autrefois, son capitule au gout d’artichaut servait d’alimentation et la carline à feuilles d’acanthe, dont la fleur suit le soleil, avait pour vocation de prédire le temps. On raconte que certains sorciers connaissaient des formules secrètes pour faire pousser des chardons aussi grands que des noisetiers. Les tiges épaisses et dures comme du bois leurs servaient à fabriquer leur bâton de marche. Pour détourner la foudre, les nuits d’orage, ils jetaient des têtes de chardon dans l’âtre.
La plante :
Le chardon (Asteraceae). Les chardons comptent plus de 80 variétés. Tous portent un feuillage hérissé d’épines. On les rencontre sur les terrains peu cultivés, au ras du sol ou dressés à plus de 1 mètre de haut. Tenus en haute estime par les médecins de l’antiquité, ils sont à la fois aimés et redoutés par les sorcières. Le chardon sylvestre, fleur de soleil du pays basque, les aveugle par sa couleur. De ce fait, c’est un bon rempart contre les esprits malfaisants.