Ma potion de la semaine :
Cueillies en hiver après qu’elles aient gelé, les drupes, petits fruits rouges de la viorne sont surtout consommés en Amérique du nord et dans les pays de l’est.
Leur saveur est âpre et légèrement aigrelette.
En Scandinavie, autrefois on en faisait une bouillie dans laquelle on ajoutait de la farine et du miel. La pulpe, débarrassée de ses graines, peut être cuite pour en faire des confitures.
Ajoutez-lui le même poids de sucre et si vous le souhaitez, complétez avec d’autres fruits (pommes ou fraises), pour adoucir.
Le jus frais, sucré, édulcoré de miel, sert de remède contre le rhume et l’hypertension et débarrasse l’organisme de ses toxines.
L’anecdote magique :
D’après une légende, une jeune fille qui se laverait les mains dans l’eau où aurait macéré une petite branche de viorne orbier en suivant les conseils d’un garçon tomberait aussitôt amoureuse.
Les tribus amérindiennes de l’ouest du canada considéraient les drupes comme un met de choix et une seule élite était autorisée à les cueillir dans des zones qui leur étaient strictement réservées. Ces baies étaient aussi présumées nourrir des être surnaturels.
En Russie et en Ukraine, la viorne appelée kalina ou kalinka, incarne la vie, la jeunesse et la beauté.
L’arbre de la semaine :
Avec ses ombelles blanches rappelant les fleurs d’hortensia et ses feuilles à 3 lobes légèrement laineux en dessous, la viorne orbier ou boule de neige embellit de sa présence les sous bois humides au printemps.
A l’automne, elle se couvre de bouquets de petites baies rouges qui font le régal des oiseaux.
Le nom de viorne est dérivé du latin viburnum qui signifie « lier », par allusion à la souplesse de ses rameaux utilisés en vannerie pour en faire des liens.