La ronce

La ronce

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La ronce

Les mures

Ma gourmandise de la semaine :

Jetez dans votre chaudron 2 bols de mures lavées, noires et juteuse. Ajoutez-y un bol de sucre en poudre et un bol d’eau. Faites cuire à feu doux jusqu’à ce que les fruits s’attendrissent. Remuez doucement pour faire fondre le sucre et portez doucement à ébullition. Au premier bouillon, ôtez la casserole du feu. Laissez refroidir; passez le mélange au tamis et écrasez les fruits pour ne récupérer que le jus. Mettez en bouteille et conservez ce sirop au frais.Si vous devez soigner l’entérite, lutter contre les cheveux gras, soulager les aphtes et les maux de gorge, préparez votre décoction. Jetez une poignée de feuilles dans un litre d’eau. Faites bouillir 2 minutes, puis infuser 10 minutes.

Anecdote :

Jadis, les sorciers soignaient les morsures de serpent en les frottant 9 fois avec du saint doux, puis les essuyaient avec 9 feuilles de ronce. Ils tissaient aussi les sarments en couronne et enfermaient dans des sachets quelques feuilles et épines en signe de protection.

Certains sorciers fabriquaient leur baguette magique avec de la racine de ronce. Ils faisaient d’abord tremper la griffe dans l’eau pour la ramollir, puis ils l’étiraient jusqu’à obtenir une tige bien droite. En Italie, ils l’attachaient entre les cornes d’un taureau noir pour l’allonger. En Bretagne, ils fixaient le bois entre deux croix de cimetière exemptes de tout lichen blond.

La ronce

La plante :

La ronce sauvage (rubus fruticosus). Très commune le long des chemins de campagne et dans les sous bois, la ronce forme des buissons impénétrables aux rameaux épineux enchevêtrés. Appelée parfois roumis, eronge, arronce, mourrier sauvage, collet ou bricole de bergère, elle était au moyen-âge, réputée maléfique. Ainsi on la laissait s’épanouir autour des jardins pour qu’ils soient protégés de la foudre.