purification

Genet

Le genêt à balais

Loisir de la semaine : Son nom de “genêt à balais” évoque l’usage qu’on faisait autrefois de cette plante. Ne jetez pas les branches défleuries. Utilisez ses rameaux hirsutes et résistants pour fabriquer un balai bien utile pour nettoyer votre terrasse. Procurez-vous un manche à balai ou un tourbillon de bois. Entourez sa base de rameaux de genêt, maintenez-les en place avec un fil de fer très serré. Recouvrez-le d’une ficelle. Tendez-la en entourant les rameaux et nouez-la. Rangez votre balai debout, la tête en l’air. Il durera plus longtemps. Anecdote : Selon Prosper Mérimée “Si les sorcières ne pouvaient pas monter sur un balai de bouleau, il n’y avait rien de plus facile que de monter sur un balai de genêt et aller au bout du monde”. Dans les campagnes d’antan, le genêt servait à des fins de purification et de protection. Dans les pays du nord de l’Europe, on en suspendait des bouquets aussi bien dans les maisons que dans les étables. En Angleterre, les sorciers montaient sur une colline et lançaient des branches de genêt aux quatre points cardinaux quand ils voulaient que le vent se lève. L’arbuste : Le genêt à balais (Sarothamnus scoparius – Cystisus scoparius) Arbuste à port dressé, le genêt à balais, de la famille des fabaceae, forme des buissons aux branches échevelées couvertes de petite feuilles et de fleurs abondantes au printemps. Très commun le long des chemins partout en France, il est utilisé en phytothérapie pour traiter les troubles circulatoires, l’hypotension et les œdèmes. Interdit en cas d’hypertension et de grossesse, il ne doit pas non plus être administré aux personnes soumises à un traitement antidépresseur.

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Pourpier 2

Le pourpier

Potion de la semaine : Profitez du sabbat de litha pour préparez une boisson sans alcool, digne des dieux. Remplissez votre marmite en cuivre de 75 cl d’eau de source. Ajoutez-y 1 citron coupé en quartiers, 1/4 de cuillerée à café de noix de muscade râpée et le contenu de 1 pot de 250 g de miel de fleurs de bonne qualité. Portez doucement le mélange à ébullition en remuant et en ôtant au fur et à mesure l’écume qui se forme en surface. Faites mijoter jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus, puis retirez le chaudron du feu et ajoutez 1 pincée de sel et le jus d’1/2 citron. Laissez refroidir, filtrez et mettez en bouteilles. Conservez cet hydromel des celtes au frais. Anecdote : Le 24 juin, les 7 herbes de la saint jean (achillée millefeuille, armoise, joubarbe, lierre terrestre, marguerite sauvage, millepertuis et sauge) sont à leur apogée. Cueillez-les avant que la rosée ne disparaisse. Le soir, allumez des feux de joie purifiants et protecteurs. Le 21 juin est le jour de litha (du vieil anglais aerra litha, “mois de juin”), sabbat mineur du solstice d’été. Les sorcières dansent en plein air pour fêter l’exubérance de la nature, repiquent des plantes magiques dans leurs jardins et saluent le pouvoir extraordinaire du soleil, par des rituels et des conjurations. La plante : Le pourpier (Portulaca oleracea sativa) Jean Baptiste de la Quintinie, jardiner du rois Louis XIV, considérait cette plante aux tiges succulentes comme une “salade de santé”. Elle pousse à l’état sauvage, au ras du sol, sur le pourtour méditerranéen, mais peut aussi être semée. Ses jeunes feuilles à la saveur délicatement citronnée, riches en oméga 3 sont détoxifiantes. Plante magique, le pourpier, porté sur soi attire l’amour, la chance et éloigne les mauvais esprits.

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benoîte urbaine

La benoîte urbaine

Rituel de la semaine : Plusieurs recettes associent la benoîte aux pratiques de l’amour. La première ne concerne que les hommes. Si, comme les indiens d’Amérique le faisaient autrefois, les hommes extraient le jus de la racine pour s’enduire le ventre, le tour de taille et les cheveux, l’odeur de girofle qui s’en dégagera devrait les rendre irrésistibles auprès de leur partenaire. Les femmes quant à elle choisiront les feuilles et les fleurs pour confectionner des sachets d’amour dans lesquels elles ajouteront de la lavande et de la rose ou du jasmin, sans toutefois mélanger trop de plantes, afin que le charme garde son efficacité. Le petit sac sera de préférence en coton, de couleur rouge, fermé par un ruban de la même teinte. Anecdote magique : La benoîte est affublée d’un certain nombre de légendes populaires. On lui a donné les noms d’herbe de notre dame, de racine bénie (tant elle est bienfaitrice), d’herbe du bon soldat, pour son usage dans les séances d’exorcisme ou d’herbe de sang, pour ses propriétés purificatrices. En Angleterre, au temps de l’inquisition, les prêtres exorcisant des lieux infestés par le malin, commençaient leur cérémonie en brûlant un encens de combat, puis ils jetaient une racine de benoîte dans le feu. Si celle-ci se consumait de façon normale, on savait que les démons avaient fui. Mais quand certains s’attardaient, le “rhizome” se mettait à danser sur les braises en mugissant. La plante : La benoîte urbaine (Geum urbanum), pousse partout, le long des chemins et entre les pavés des villes et villages. Facilement reconnaissable grâce à ses fruits, des boules crochues qui s’agrippent aux vêtements, elle porte des fleurs jaune vif à 5 pétales qui rappellent celles du fraisier. Sa racine à l’odeur de clou de girofle, peut parfumer les plats et les boissons et être consommée en épice. Avant la floraison, les feuilles se mangent en salade ou cuites comme légumes.

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Betoine

La bétoine

Potion de la semaine : La racine de bétoine entre dans la composition des sachets de protection et de purification. Portez-la sur vous pour éviter les mauvais rêves. Glissez sous votre oreiller un brin de bétoine séché enveloppé de toile de lin, puis respirez sa poussière parfumée. La plante sert aussi à préparer du vin. D’après le dictionnaire oeconomique contenant divers moyens d’augmenter son bien et de conserver sa santé, publié en 1741, ce vin est “excellent contre les maladies des entrailles”. Voici sa recette : “il faut prendre une livre de cette herbe lorsqu’elle est remplie de la graine, et la faire tremper en deux conches de vin, et sept mois après la retirer et la mettre dans un autre vaisseau”. Anecdote : La bétoine fut longtemps considérée comme un trésor aux vertus magiques, bénéfique au corps autant qu’à l’esprit. Dans l’antiquité, on s’en servait pour panser les blessures après le combat. On fumait ses brins séchés et on lui prêtait la faculté de chasser les mauvais esprits. Il était autrefois de tradition d’arracher des pieds de bétoine pour célébrer le solstice d’été. Cette nuit là, les villageois jetaient des racines, tiges, feuilles et fleurs dans le feu de la saint jean. Dès que s’élevait la fumée, ils sautaient par dessus pour se purifier en criant : “pourpre, mon bien, je te brûle, je te prends. Si je meurs en chemin, sers moi de sacrement”. La plante : La bétoine (Betonica officinalis). Tabac des gardes, herbe à l’évêque, mille en diable, la bétoine ou épiaire officinale est une plante herbacée vivace, aux fleurs roses magenta, haute de 30 à 60 cm, très commune dans les prés. Considérée comme un remède universel, on en fait des tisanes et des décoctions pour guérir des ulcères, le rhume, la goutte, favoriser la digestion, la guérison des plaies, réduire l’hypertension et se désintoxiquer du tabac.

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Le chardon

Le chardon

Rituel de la semaine :   Le chardon béni (Cnicus Benedictus) ou chardon bienheureux est sans conteste le chardon le plus protecteur. On le dit capable de chasser les voleurs, de rendre fort et vigoureux et d’empêcher les pertes d’argent. C’était, jadis, un panacée contre toutes sortes de maladies, y compris la peste. Semez-le aux abords de votre maison, il n’est pas envahissant. Quand ses corolles jaunes orangées sont en pleines floraison, cueillez-les et séchez-les, tête en bas, enveloppées dans du papier journal. Le chardon entre dans la composition des sachets de protection. Il peut aussi être brûlé avec de l’encens, porté en amulette ou servir de talisman à invoquer au cours de vos rituels.   Anecdote :   Le chardon-Marie se distingue des autres espèces par sa capacité exceptionnelle à drainer le foie. Autrefois, son capitule au gout d’artichaut servait d’alimentation et la carline à feuilles d’acanthe, dont la fleur suit le soleil, avait pour vocation de prédire le temps. On raconte que certains sorciers connaissaient des formules secrètes pour faire pousser des chardons aussi grands que des noisetiers. Les tiges épaisses et dures comme du bois leurs servaient à fabriquer leur bâton de marche. Pour détourner la foudre, les nuits d’orage, ils jetaient des têtes de chardon dans l’âtre.   La plante :   Le chardon (Asteraceae). Les chardons comptent plus de 80 variétés. Tous portent un feuillage hérissé d’épines. On les rencontre sur les terrains peu cultivés, au ras du sol ou dressés à plus de 1 mètre de haut. Tenus en haute estime par les médecins de l’antiquité, ils sont à la fois aimés et redoutés par les sorcières. Le chardon sylvestre, fleur de soleil du pays basque, les aveugle par sa couleur. De ce fait, c’est un bon rempart contre les esprits malfaisants.  

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L'anis

L’anis

Rituel de la semaine : L’anis vert stimule le corps et apaise les âmes. Préparez votre espace de méditation et succombez aux bienfaits de cette plante autrefois cultivée dans les jardins des couvents. Entourez de feuilles de laurier quelques tiges d’anis séché et attachez le tout avec un fil de coton, sans trop serrer, pour obtenir une bonne combustion .Allumez votre bâton de fumigation et dès que le feu a pris, purifiez l’atmosphère en envoyant des volutes de fumée aux 4 coins de votre pièce. Relaxez vous et inhalez les effluves euphorisants des plantes. Ils vous ouvriront la porte des souvenirs enfouis et vous transporteront vers le monde de vos vies antérieures. Anecdote : L’anis vert porte tout un tas de sobriquets : petit anis, anis cultivé, anis musqué, anis d’Europe, anis officinal, aniselle, anis sucré, anis muscat, boucage odorant, pimpinenelle anisée. Ses origines sont cependant mises en exergues quand on l’appelle pimprenelle d’Égypte. Les graines d’anis sont réputées faire barrage aux cauchemars nocturnes et à l’épouvante. Pour bien dormir, mettez 3 grosses poignées de graines d’anis vert à l’intérieur de votre taie d’oreiller. Pour une petite sieste dans la journée, une branche d’anis frais placée sur votre table de nuit vous protégera du mauvais œil. La plante : L’anis vert (Pimpinella anisum) Venu du monde arabe, cultivé en Egypte il y a plus de 4000 ans, l’anis est une plante herbacée d’environ 50 cm de haut. Ses tiges creuses portent des fleurs blanches regroupées en ombrelles. Toutes les parties de la plantes sont aromatiques. Faites en une liqueur aux vertus digestives. Concassez 40 g de graines d’anis, ajoutez y 1 g de cannelle en poudre et 500g de sucre. Versez le tout dans 1 L d’eau de vie.

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cornaline

La cornaline

Rituel de la semaine : Un élixir de cornaline est tout indiqué pour purifier son corps et augmenter sa vitalité. Il stimule l’organisme et le désintoxique. Choisissez une pierre et débarrassez la des vibrations parasites en la plaçant deux heure dans un verre d’eau courante. Rincez la à l’eau claire.Et plongez la dans 30 cl d’eau pure. Couvrez le récipient et exposez le au soleil pendant 24 heures. Ôtez la pierre, versez dans l’eau un peu d’alcool blanc,cela optimisera la conservation de l’élixir. Prélevez en 2 à 3 gouttes chaque jour, mettez le sous votre langue ou dans l’eau de votre bain. Anecdote : La cornaline est une pierre solaire.Symbole de vie, de joie et de prospérité elle émet des vibrations positives, combat la colère et les idées noires.Elle est également considérée comme une pierre féminine qui stimulerait la fertilité. Pour les égyptiens,la cornaline était une pierre divine. La déesse Isis l’utilisait pour protéger les morts lors de leur dernier voyage. Pour augmenter sa puissance, on l’enchâssait avec des turquoises et du lapis lazuli. Au moyen age, on la mettait dans du vin chaud. Breuvage ingurgité arrêtait les saignements de nez. Elle était aussi réputée pour activer les autres pierres. La pierre : La cornaline est un agrégat de quartz semi transparent rouge orangé dont on faisait autrefois des sceaux. La cire chaude ne collant pas sur la pierre. Son nom vient du latin “cornus” qui signifie corne,sa teinte rosé ressemble a celle de l’ongle du doigt. Elle est parfois désignée par la locution de la sardoine une variété de calcédoine orangé brun qui lui ressemble beaucoup.

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Le papier d'Arménie

Le papier d’Arménie

Le papier d’Arménie employé pour éloigner les mauvais esprits et attirer vers soi l’inspiration et la gaieté. N’employant pas de gaz propulseur, le Papier d’Arménie  est sans danger pour  la couche d’ozone. La solution dont les feuilles s’imbibent est à base d’alcool. Pour ralentir leur combustion, celles-ci sont passées dans une solution saline naturelle. Le papier buvard qui sert à fabriquer le Papier d’Arménie est certifié par le FSC, organisme international indépendant qui agit pour une gestion forestière responsable au niveau mondial. Le Papier d’Arménie représente une certaine idée de l’art de vivre, empreinte de bon goût et forte de ses convictions, qu’elles soient hygiéniques ou écologiques. Depuis plus de 100 ans les utilisateurs qui emploient le papier d’Arménie ont favorisé l’épanouissement de cet esprit et de ce respect. Immédiatement reconnaissable, le papier d’Arménie est unique depuis son origine. Il demeure le seul désodorisant d’intérieur qui se présente sous la forme de papier à consumer et est le seul à utiliser le Benjoin, habituellement employé par les parfumeurs. Réputé depuis l’Antiquité pour ses propriétés antiseptiques, cicatrisantes et expectorantes, le baume de benjoin servait autrefois, en usage externe, pour traiter l’asthme, la toux et les enrouements. Son action favorable sur la psyché et la gestion des émotions lui vaut les faveurs des personnes tendues. On lui attribue des forces purifiantes, dont le principal effet est d’éliminer toutes les émotions et pensées impures et grossières. On l’emploie pour chasser toutes les énergies négatives et combattre les idées noires ainsi que les tendances dépressives ou suicidaires : il développerait la jovialité et l’enthousiasme. En Malaisie, on l’utilise lors des cérémonies pour éloigner les diables pendant la récolte de riz. Les Indiens, quant à eux, dédient ce parfum sacré à la déesse Shiva. C’est à Montrouge, dans la banlieue Parisienne qu’est implanté l’atelier où se fabrique depuis toujours le Papier d’Arménie dans le respect de la tradition artisanale. Sa production nécessite plusieurs phases : 1:préparation du bain aromatique 2:salinisation du papier, trempage 3 :passage au four, mise au repos 4: conditionnement, c’est-à-dire découpe des feuilles 5:perforation des bandes 6: montage des carnets 7: empaquetage avant distribution. Il fut inventé pour permettre aux Européens de découvrir les bienfaits du benjoin, déjà reconnus en Arménie. S’il n’y avait pas de solution toute prête, c’est l’expérimentation et la méthode qui en firent son succès.Le papier buvard employé pour fabriquer le Papier d’Arménie est une fibre d’origine naturelle. Sa teinte acajou provient du bain dans lequel les feuilles s’imbibent du parfum complexe du Papier d’Arménie. Certains de ses composants aromatiques font partie de ses secrets de fabrication. Aujourd’hui encore, le Papier d’Arménie progresse, en quête d’améliorations, de perfectionnements ou de nouveaux designs.Ainsi ces dernières années ont vu naître de nouveaux brûleurs ou de nouvelles formes de découpage et de présentation. Histoire du papier d’Arménie :L’histoire du Papier d’Arménie débute à la fin du XIXe siècle. Auguste Ponsot, en voyage dans l’Empire Ottoman, se rend en Arménie, appartenant alors au gigantesque empire. Il découvre que les habitants parfument et désinfectent leurs maisons en faisant brûler du Benjoin. De retour en France, il décide d’importer cette pratique traditionnelle et écologique. Son associé, le pharmacien Henri Rivier, découvre qu’en faisant dissoudre le Benjoin dans de l’alcool à 90°, on obtient une odeur persistante. L’ajout de parfums donne un mélange aromatique agréable et tenace il reste alors à trouver un support : le papier buvard absorbe le mélange, tout en conservant l’odeur originelle du Benjoin, et brûle lentement sans faire de flamme.Après de nombreuses tentatives, le produit recherché est enfin au point. Le papier d’Arménie est couronné de succès, notamment à l’exposition d’hygiène de 1888, ainsi qu’à l’exposition universelle de 1889. Au cours de celle-ci, convaincus de l’efficacité et du caractère antiseptique du papier, les deux inventeurs placèrent deux morceaux de viande sous deux cloches, faisant brûler dans l’une d’entre elles du Papier d’Arménie. Au bout d’une semaine, la viande ayant “respiré” les effluves du papier était encore consommable, alors que l’autre était faisandée. Une expérience qui a marqué les esprits. Le carnet vert des pages de papier couleur tabac traversées par des pointillés de perforation. Le papier d’Arménie employé pour éloigner les mauvais esprits et attirer vers soi l’inspiration et la gaieté. Détachez une lamelle du carnet. Pliez-la en accordéon. Déposez-la dans une coupelle ou un brûleur. Allumez en veillant à obtenir une combustion sans flamme.

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