Loisir de la semaine :
Les coloquintes séchées sont prêtes à être transformées en objets décoratifs. Pour les couper et en faire des photophores ou des vides poches, servez-vous d’une scie à lame fine. Videz les graines séchées et poncez l’intérieur des coloquintes. Tracez votre dessin au crayon de bois sur l’extérieur des coques avant de les sculpter. Les outils les plus appropriés à cet effet sont la perceuse miniature et l’appareil à pyrograver. Enfilez des gants. Passez un chiffon mouillé à l’extérieur des gourdes, puis colorez celles-ci avec des teintures pour le cuir ou des encres, en commençant par le fond et en égalisant la couleur avec un chiffon humide.
Anecdote :
Du fait de la très grande amertume de sa chair, la coloquinte se disait chicotin en vieux français, d’où l’expression « amer comme un chicotin ». Autrefois les nourrices frottaient sa pulpe sur leurs seins pour sevrer les jeunes enfants.
Les africains considèrent les coloquintes qu’ils nomment calebasses, comme des objets magiques à la fois protecteurs et contenants à grigris. Remplies de graines et d’osselets, les courges transformées en hochets entrent dans la pratique de rituel de magie noire. Les sorciers les agitent vigoureusement pour chasser les démons.
La plante :
La coloquinte (cucurbita pepo).
La courge sauvage de la famille des curcubitaceae : la coloquinte est le fuit d’une plante annuelle rampante, originaire du bassin méditerranéen. Elle regroupe plusieurs espèces aux tiges lisses ou épineuses, sélectionnées pour leurs couleurs, leurs aspects insolites et leurs formes extravagantes. Cette cucurbitacée est décorative et non comestible. Semez ses graines au jardin sous une pergola ou prévoyez un treillis pour que ses vrilles puissent s’y accrocher.